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Point Marchés au 30 juin 2024

Chiffres du mois (au 30 juin 2024)

Evolution 2024 Evolution 2024
CAC 40 7 479.40 – 0.85% € / $ 1.071 $ – 2.93%
Eurostoxx 50 4 890.78 8.16% Or Once 2 329.93 $ 12.87%
Dow Jones 39 118.86 3.79% Pétrole Brent 86.45 $ 12.04%
Nasdaq 17 732.60 18.13% OAT 10Y 3.229%
Nikkei 39 583.08 18.28% Taux BCE 4.25%

Faits marquants

– La Fed a maintenu ses taux directeurs inchangés et laissé entendre que son assouplissement monétaire n’aurait peut-être pas lieu avant décembre, les responsables de la banque ne prévoyant qu’une seule réduction de taux de 25 points de base pour cette année.

– Après avoir entamé l’assouplissement de sa politique monétaire en ramenant son taux directeur de 4.5% à 4.25%, la BCE se montre également prudente concernant la suite. Plusieurs incertitudes planent sur les perspectives économiques et la trajectoire d’inflation. Le degré d’incertitude a en effet été relevé d’un cran avec : 1/ le regain de tensions sur le fret maritime et les tensions commerciales avec la Chine et, 2/ l’instabilité politique qui pourrait remettre en question l’ajustement des finances publiques.

– La France, deuxième économie européenne, a vu le rendement de l’OAT 10 ans autour de 3,20% alors qu’il se situait 60 pb plus bas au début de l’année. À ce rythme, l’OAT 10 ans va finir par se rapprocher de son équivalent italien (3,93 %).

– Si inquiétant soit-il, ce marasme ne semble pas être une exclusivité hexagonale. En termes de croissance, il convient de regarder celle, anémique, de l’Allemagne, subissant de plein fouet le fractionnement du commerce international. Et notons également le recul de 0,1 % de la croissance des Pays-Bas au premier trimestre !

– Le baril de brut est en légère progression, les marchés anticipant des baisses de production de l’OPEP au cours du troisième trimestre et une hausse de la demande cet été, ce qui confirme le scénario d’une économie mondiale dont la croissance va ralentir.

– En Chine, l’activité manufacturière croît très légèrement plus vite qu’en mai à la faveur des nouvelles commandes, en particulier à l’export. Pourtant, l’équivalent officiel manufacturier davantage tourné sur la demande domestique évoluait toujours en territoire de contraction, tandis que l’indice pour les services s’approche du seuil de stagnation. Cela illustre la dualité de l’économie chinoise davantage portée par la demande étrangère.

Points à suivre 

– Alors que Nvidia est brièvement devenue l’entreprise la mieux valorisée du monde mi-juin, la valeur est ensuite revenue de ses plus hauts. Le thème de l’intelligence artificielle a été l’une des principales raisons de la performance des actions américaines cette année, et le recul du groupe met donc en évidence une certaine nervosité des investisseurs.

– Outre l’inflation, l’attention se porte sur l’actualité politique, qui se charge également avec le face à face entre Joe Biden et Donald Trump. Les observateurs relèvent que la probabilité d’une victoire de Trump augmente. C’est suffisant pour déclencher quelques tensions à l’ouverture des places chinoises, puisqu’une présidence Trump 2.0 marquerait le retour d’un plus grand protectionnisme américain.

– Le premier semestre a été incontestablement dominé par la remarquable performance des valeurs technologiques américaines. Ces compagnies profitent évidemment d’une adoption accélérée de technologies disruptives dans divers secteurs économiques.

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