Chiffres du mois (au 31 août 2024)
| Evolution 2024 | Evolution 2024 | ||||
| CAC 40 | 7 630.95 | 1.04% | € / $ | 1.105 $ | – 0.02% |
| Eurostoxx 50 | 4 957.98 | 9.98% | Or Once | 2 502.07 $ | 19.96% |
| Dow Jones | 41 563.08 | 10.28% | Pétrole Brent | 78.82 $ | 1.73% |
| Nasdaq | 17 713.62 | 18.00% | OAT 10Y | 2.953% | |
| Nikkei | 38 647.75 | 15.79% | Taux BCE | 4.25% | |
Faits marquants
– Les gains modérés affichés par les indices occidentaux en août ne sont pas le signe d’une période calme, il y a eu comme souvent une importante volatilité. L’Europe a commencé par chuter de 7% en une semaine au début du mois, avant de reprendre 10%. L’origine se situe dans un minikrach au Japon, après la confirmation de la divergence de politique monétaire entre le Japon et les USA, et dans les craintes sur un atterrissage brutal de l’économie américaine ; deux angoisses finalement vite résorbées !
– L’inflation se modère, les consommateurs demeurent globalement optimistes, les indicateurs d’activité sont toujours tièdes aux USA, ce qui va permettre à la Fed de commencer à réduire ses taux en septembre.
– La Chine reste à la traine mais Pékin envisagerait une vaste campagne permettant aux ménages de refinancer leurs crédits immobiliers à des taux plus faibles dans les semaines à venir, pour relancer la consommation et soutenir les promoteurs.
-Le dollar s’est par conséquence de ces anticipations globalement affaibli face aux autres devises.
Points à suivre
– En dépit des Jeux Olympiques, l’activité a peu rebondi en août. La situation française s’améliore un peu sur les services mais s’effondre sur l’industrie. L’allure est dramatique en Allemagne. Partout, les signaux suggèrent une demande insuffisante et un marché du travail qui tend à s’ajuster.
– Il convient de desserrer le corset monétaire qui étreint l’économie américaine depuis deux ans notamment sur le front de l’emploi, avec un taux de chômage revenu à 4,3 % de la population active.
– Un peu plus de deux mois avant les élections présidentielles américaines, l’issue du scrutin reste pour l’heure incertaine alors que K. Harris arrive pour la première fois en tête des intentions de vote. Si les sondages restent pour l’heure imprécis, la dynamique en faveur de K. Harris se poursuit et se renforce réduisant le risque de changement radical dans la politique économique et géopolitique du pays.
